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R.Abdessalem : Ghannouchi appuie la diplomatie officielle

Rafik Abdessalem, dirigeant du mouvement Ennahdha a indiqué dans Midi Show de ce lundi 30 janvier 2017 que le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi ne fait pas de la diplomatie parallèle mais il appuie plutôt la diplomatie officielle. Il a ajouté que Ghannouchi n’a signé aucun accord ou convention avec des pays étrangers.

Il a affirmé que les visites effectuées par Ghannouchi en Algérie ont été faites en coordination avec le président de la république, Béji Caid Essebsi.

Rafik Abdessalem a souligné que les rencontres entre Ghannouchi et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika étaient axées sur la crise libyenne et que c’est le numéro un algérien qui a invité la délégation d’Ennahdha. Selon lui, la situation en Libye est compliquée et qu’aucune partie ne peut résoudre seule la crise dans ce pays.

Rafik Abdessalem a indiqué qu’une rencontre entre le Général Khalifa Haftar et Rached Ghannouchi pourrait avoir lieu prochainement dans le cadre des efforts censés favoriser une solution politique en Libye.

Il a indiqué également que Rached Ghannouchi établit des liens solides avec Abdelaziz Bouteflika et des personnalités algériennes et ce depuis les années noires en Algérie. Il a ajouté que Ghannouchi a contribué à la conclusion de la concorde civile qui a mis fin à la crise algérienne.
 
Sur un autre plan, Rafik Abdessalem a annoncé qu’il ne veut pas voir le président égyptien, Abdelfattah Al Sissi en Tunisie mais cette prise de position n’engage que son parti et non l’Etat tunisien.


Vote des forces armées : Ennahdha privilégie l’intérêt du pays

 


Le conseil de la choura n’a pas encore tranché sur l’article qui autorise aux forces armées de voter lors des élections et que cette question ne dépendra pas seulement d’Ennahdha mais de tous les partis qui forment le paysage politique.

Il a ajouté que la neutralité des institutions sécuritaire et militaire était l’un des acquis de l’ère de Habib Bourguiba et que certains pensent que la politisation des forces armées aura des répercussions négatives sur l’avenir du pays.

Rafik Abdessalem a indiqué également qu’Ennahdha prendra la position qui privilégie l’intérêt du pays.

Par ailleurs, Rafik Abdessalem a affirmé que le président d’Al Jomhouri, Ahmed Nejib Chebbi restera l’un des amis de son parti malgré ses récentes déclarations sur  Ennahdha.